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    Il n'y a pas de bonne fête sans lendemain !

    Le Monde Festif

    Association des Artisans Forains parisiens

    Notre Association a pour objectif de fédérer les forains parisiens, de favoriser le dialogue,

    de permettre la mutualisation, de promouvoir et valoriser les activités foraines !

    Fédérer les Artisans Forains

     

     

    L'association Le Monde Festif entend défendre la profession et porter la voix des forains qui refusent toutes mesures de nature à compromettre l'avenir de leur métier et de leur communauté. Les forains parisiens, à l'initiative de Marcel Campion, (figure charismatique du monde forain) ont décidé de se regrouper en association, afin de défendre ensemble l'avenir du métier de forain, donnant ainsi naissance à L'association Le Monde Festif.

     

    Notre association fédére les artisans forains parisiens.

     

    Fédérer : Impossible de comprendre le monde forain, sans comprendre qu'une fête foraine, c'est avant tout la réunion d'acteurs indépendants. L'existence même de la fête foraine repose sur la capacité à s'unir d'artisans indépendants, aux activités, par essence,  extrêmement différentes (la richesse de la fête en dépend). Une fête foraine, c'est d'abord une démonstration de la capacité d'artisans indépendants, à se réunir pour travailler ensemble.

     

    En France, on dénombre environ 35 000 familles de forains et près de 3 000 à Paris. 

     

    La pression des pouvoirs publiques pour rejeter les activités foraines en dehors des centres villes, c'est accentuée ces dernières années. Ce qui a entrainé une précarisation d'une partie grandissante de la profession.

     

    Les rapports que la communauté foraine entretient avec les autorités municipales ne sont pas exempts de conflits, suscités par des initiatives telles que :

     - suppression des activités foraines

    - modification de date,

    - Interdiction de les tenir à l'emplacement habituel et  excentrage à la périphérie de la ville.

     

    Ces initiatives, prises sous prétexte de réaménagement urbain, mettent en danger l'avenir de cette profession multiséculaire.

     

    La popularité des foires se maintient malgré la pression politique et la concurrence des autres formes de divertissement. Selon les statistiques officielles, plus de 90 % de la population de 15 ans et plus, se rend dans une foire au moins une fois tous les deux ans.

     

    Comme tous les artisans et chefs d'entreprise, les artisans forains n'ont pas le droit au chômage en cas de cessation de leur activité. Supprimer le marché de Noël des Champs Elysées, c'est supprimer des milliers d'emplois et pousser  vers la précarité de nombreuses familles.

     

    Les activités foraines participent au financement du budget de la ville de Paris. Le marché de Noël des Champs Elysées ou la Grande Roue de Paris, c'était plusieurs millions d'euros en moins à payer en impôt pour le contribuable parisien. 

     

    Mais surtout, si les fêtes foraines venaient à disparaître, nous perdrions une part de rêve et de magie, accessible à l’ensemble de notre société. 

    Promouvoir et valoriser une Culture 

     

     

    La fête foraine a un caractère universel. La volonté des forains est de générer de l’enchantement auprès de l’ensemble de la population. La culture foraine, art populaire par excellence, fédère et rassemble l’ensemble de notre société autour des idéaux de partage, de vivre ensemble, de féerie et d’émotion. La fête foraine est inscrite en 2017 à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.

     

    Les pratiques et cultures de la fête foraine constituent un patrimoine culturel immatériel, dont la tradition est multiséculaire. Leur spécificité multiforme est intimement liée au caractère résolument nomade et coutumier du mode de vie des forains et ce patrimoine apparaît menacé .

     

    L'itinérance a également favorisé l’émergence d’une mystique, d’une spiritualité multiforme et de pratiques coutumières. La langue des tsiganes, issue de l’Inde, est parlée par les sinté et les manouches en foire. Elle a influencé aussi le vocabulaire de l’ensemble des forains. Toutes ces pratiques forment une culture du voyage très spécifique.

     

    Les forains revendiquent l’oralité quant à la transmission de leur culture et de leur savoir-faire, le caractère autodidacte de leur apprentissage et la volonté de transmettre aux plus jeunes ce patrimoine. Le mode de transmission de cette culture multiséculaire est donc oral, intrafamilial et intergénérationnel. Cette culture spécifique reste ouverte au monde extérieur en intégrant, par mariage, de nouveaux membres. 

     

    La fête foraine rassemble et fédère autour de ses valeurs : le respect de la parole donnée (un homme véritable est une personne qui tient parole) ; la solidarité, notamment avec tout autre forain qui a besoin d’un « coup de main » ; la capacité à être suffisamment habile et informé pour répondre à toute situation de difficulté de quelque nature qu'elle soit. La mécanique, la construction ou la négociation impliquent une exaltation quotidienne de la « débrouillardise » de l’individu et du collectif.

     

    La caractéristique essentielle de cette communauté de voyageurs est sa perméabilité aux inventions et aux progrès techniques de notre société. 

     

    Le Monde Forain a joué un rôle clé dans la diffusion de la connaissance.

     

    La concurrence des parcs d'attractions industriels a obligé les forains à renforcer leurs investissements dans des attractions spectaculaires et sensationnelles au détriment d'une offre traditionnellement et historiquement culturelle. 

     

    De l’étonnement et de l’invitation au voyage immobile d’autrefois, la fête foraine actuelle est passée à la proposition d’une aventure physique, avec des attractions mettant le public dans des situations extrêmes et capables de susciter chez lui l’esprit de performance et d’exploit sans risque.

    Mutualiser et Dialoguer

     

     

    Si la solidarité et l'entraide ont toujours été au coeur des valeurs du monde forain, la mutualisation est essentielle au bon déroulement d'une fête foraine.

     

    D'abord pour négocier un emplacement sur la voie publique, auprès des municipalités. Le rôle de l'association est de représenter l'ensemble des artisans qui participeront à l'organisation de la fête foraine pour l'obtention d'un espace commun de travail. Particularité du monde forain, une fête foraine derrière sa façade d'unicité, est la réunion de "métiers" extrêmement différents, mais surtout d'artisans indépendants.

     

    Au-delà de l'enjeu de parler d'une seule voix pour négocier au mieux un espace de travail, la capacité de dialogue, avec les institutions, les autorités publiques et l'ensemble de la société, est une question de survie.

     

    Le partage d'un espace commun de travail passe par la mutualisation. Par exemple, il n'y aurait aucun sens à ce que chaque attraction d'une fête foraine communique seule dans son coin, sur sa présence durant une période donnée. La mutualisation de la communication, de l'installation des stands, du gardiennage, de la propreté (etc...) est aussi un enjeu de viabilité économique. 

     

    L'association Le Monde Festif est donc la structure juridique et opérationnelle qui permet la mutualisation mais aussi le dialogue tant interne (entre forains) qu'externe.

    Mais qui sont Les Forains ?

     

    Au sein des foires ou marché, un forain est un propriétaire ou un employé d'une grande ou d'une petite attraction, d'un manège, d'un stand ou d'un étal. Les entreprises foraines étant pour la plupart familiales, le terme « forain » s'applique par extension à la famille de ces personnes. Le mot forain  signifie l'étranger, littéralement celui qui vient d’ailleurs.

     

    Bien qu'itinérants, les artisans forains ne doivent pas être confondus avec les gens du voyage. Les premiers sont une catégorie professionnelle, les seconds une catégorie juridique. Toutefois, beaucoup de ces derniers ont exercé le métier de forain, qui leur permettait d'avoir un travail régulier tout en gardant leur mode de vie nomade. De même, les gérants et les animateurs de parc d'attractions permanents ne sont pas des forains.

     

    Depuis des siècles, les forains assurent  l'animation des villes, en proposant des marchés et des fêtes foraines.

     

    La communauté foraine a ses traditions, sa mentalité et ses mœurs propres, constitutivent d'une culture. Les arts forains ont été officiellement reconnus par l'État, il y a une dizaine d'années. La fête foraine est inscrite en 2017 à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.

     

    Un statut particulier : L'artisan forain installe son outil de travail sur les marchés ou à l'occasion de l'organisation de fêtes foraines. Il s'agit donc d'une activité saisonnière et nomade. L'industrialisation des fêtes populaires avec le développement des grands parcs d'attraction ont obligé les forains à adapter leur offre. Les attractions nécessitent aujourd'hui des investissements couteux, qui ne peuvent être rentabilisées que sur plusieurs années, et parfois sur  une vie. Si cette activité est la plupart du temps opérée de "père en fils" , ce n'est pas seulement pour des questions d'investissements et de rentabilité, mais aussi des enjeux de savoir-faire et de transmission.  La création d’un enseignement spécifique des techniques foraines n’est pas envisageable à une échelle institutionnelle, au regard de la multiplicité des compétences qu’un forain doit acquérir et du caractère non-sédentaire de l’activité.

    Une histoire multiséculaire

     

    La tradition de la fête foraine remonte au Moyen âge. 

     

    Deux professions, en dehors des marchands, étaient alors autorisées à installer leur banc : le peseur d’or (qui deviendra le banquier) et le saltimbanque (qui deviendra le forain). Le saltimbanque montre ses tours et bonimenteur draîne le public vers les attractions spectaculaires de la foire. 

     

    Jusqu’au XVIIIe siècle, les jongleurs, le théâtre et le théâtre de marionnettes sont les activités principales du spectacle forain. Par la suite, les saltimbanques ont diversifié leurs attractions : physique amusante, science populaire, musées d’art, musées de cire, musées historiques et ethnographiques, ménageries foraines, baraques de lutteurs, phénomènes, musiques... et enfin le cinéma. Toute cette tradition est à l’origine du spectacle moderne sous diverses formes : le théâtre de boulevard, le sport spectacle, le cabaret, le music-hall, l'illusionnisme...

     

    Les forains ont toujours été d'excellents communiquants. La communication foraine utilise toutes les techniques visuelles, sonores et scéniques, faisant appel à tous nos sens, à différents niveaux de perception, ce qui la rend interactive et d’autant plus efficace. Les forains ont toujours utilisé les techniques de la fascination comme moyen d’attraction et d’animation, en utilisant le son, le foisonnement des lumières et la propagation des goûts et des odeurs.

     

    Espace privilégié d’échanges et de commerce jusqu’au XVIIIe siècle, la foire devient au XIXe siècle un lieu festif et social consacré essentiellement au divertissement : la fête foraine. Cette évolution est le reflet du changement de régime politique et économique opéré dans la société. D’abord avec la Révolution française, qui insuffla sa nouvelle idéologie de liberté et de laïcité aux grandes manifestations populaires (succédant aux fêtes religieuses) puis avec la Révolution industrielle, qui provoqua le déplacement en masse des populations rurales vers les centres industriels des grandes villes. Avec la création des fêtes foraines, on commence pour la première fois à faire la « fête pour la fête ».

     

    Entre 1850 et 1900, elle devient le canal privilégié pour véhiculer une nouvelle image du bonheur, née de l’idée du progrès dans une société qui aspire au Paradis moderne. Outre la diffusion des nouveautés de l’ère industrielle, la fête foraine offre à ces populations, victimes de l’industrialisation, une échappée dans un univers de liberté, d’excès et de rêverie baroque.

     

    À son apogée, durant la Belle Époque, la fête foraine apparaît comme le miroir des désirs de tous ceux qui veulent s’émerveiller ou s’encanailler.

     

    Après la Seconde Guerre mondiale, on constate la disparition progressive de la plupart des théâtres, musées, ménageries, cinématographes et autres : ces spectacles nomades quittent la scène foraine pour se sédentariser. Sur le champ de foire subsistent encore les jeux (loteries et tirs), mais on observe le développement d’attractions où dominent les sensations de vertige et de vitesse.

    Un rôle essentiel dans la société ?

     

    Le Monde Forain a joué un rôle clé dans la diffusion de la connaissance au XIX ème et XX è siècle. présentant au public un véritable « abrégé du monde », un « laboratoire bouillonnant » où s’entremêlent attraction et découverte. Les forains ont joué un rôle résolument actif et moderniste dans la « popularisation » de la science et de la technique auprès des masses. Alliant une vocation pédagogique toujours présente à une envie de merveilleux propres à ces industries qui « amusent en instruisant », les attractions foraines proposent un aperçu spectaculaire dans les domaines des mathématiques, des sciences naturelles et des sciences humaines.

     

    Citons par exemple,

    - en mathématique : le calcul des probabilités ou encore la théorie des assurances,

    - en physique : le magnétisme, l’électricité, l’optique, les propriétés de l’air et les encres invisibles

    - en zoologie et en botanique : la présentation et la représentation des animaux (cheval, cochon, vache) et des plantes permettent de faire connaître la faune et la flore exotiques (lion, éléphant) à une large population.

    - en médecine : L’apparition des musées anatomiques sur les champs de foire témoigne de l’offensive médicale déclenchée au milieu du xixe par les progrès de la médecine, par la révolution pastorienne et par les campagnes hygiénistes. On y vante les bienfaits de la santé et les ravages d’une vie déréglée.

    - En sciences humaines : la géographie est à l’honneur. Le public est invité à un voyage immobile autour du monde, à travers des décors, cycloramas, dioramas et panoramas dotés de reconstitutions animées et spectaculaires de différents paysages : le pôle nord, le désert, la jungle, les villes mythiques (Venise) ou les grands chantiers qui remodèlent la surface de la Terre.

    - Arts culinaires : la crêpe bretonne régale les Français du Midi, la gaufre se partage à Bordeaux, le cannelé réjouit le palais des Strasbourgeois et la barbe à papa est universellement partagée.

    - Le cinéma : entre 1895 et 1914, les forains ayant racheté aux frères Lumière des droits, des salles de cinématographe mobiles accompagnent désormais les fêtes foraines et présentent des films de Georges Méliès. Les forains ont donc été les premiers promoteurs du 7 ème art !

     

    "Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis !" (Saint Exupéry)

    A l'heure de l'industrialisation de la fête, de l'uniformisation, du mainstream américain, la dimension multiséculaire, originale et protéiforme de la culture foraine, dont la fête foraine est l'expression, est un enjeu majeur, de diversité et de richesse culturelle.

    Les forains sont en danger :

    Les forains déplorent qu’il y est de moins en moins d’espaces publics pour la fête foraine.

    Les municipalités sont plus réticentes qu’auparavant pour favoriser ou autoriser de telles festivités. Les forains constatent qu’il y a moins de place pour la promotion de leur culture et de leur patrimoine, en raison peut-être de considérations économiques. 

     

    L'association Le Monde Festif, conscient du caractère unique et féerique de ce patrimoine culturel, entend se battre pour préserver l'activité  foraine, sa tradition festive, artisanale et artistique. Les forains sont particulièrement conscients de l’importance de leur histoire et du patrimoine culturel dont ils sont détenteurs et qu’ils souhaitent faire reconnaître.

     

    Ils rappellent le caractère « démocratique » et gratuit de la fête, puisque nul ne s’acquitte d’un droit d’entrée, contrairement aux parcs d’attraction. La culture que les gens du voyage portent en eux-mêmes et qu’ils donnent à partager à travers les « fêtes foraines », lesquelles signifient, étymologiquement les « fêtes venues d’ailleurs », est en danger de disparaître définitivement.

     

    Selon les enquêtes menées par Zeev Gourarier, conservateur général du patrimoine, dans les années 1980, sur les fêtes foraines de Bordeaux, bien des tournées régionales n’existent plus et des forains ont quitté la profession pour cause de manque à gagner. Ainsi, les villages ne sont plus seulement privés de leur postier, de leur instituteur ou de leur pharmacien, mais aussi de leur petite fête foraine. Quant aux grandes fêtes foraines, tout est fait pour les écarter des centres des villes, en un cycle mortifère : les fêtes éloignées des centres-villes deviennent les terrains de jeu de plus en plus exclusifs des adolescents. Dès lors, les familles hésitent à s’y rendre, les autorités municipales sont saisies des nuisances entraînées par les fêtes et songent à les éloigner davantage, voire à les supprimer.

     

    Il ne s’agit pas de préserver quelques pratiques singulières relevant de communautés isolées ou lointaines. L’objectif est ici de permettre à l’ensemble de la société de conserver le goût de la fête, du jeu, du défi, voire de la transgression du quotidien, en permettant aux forains de continuer à occuper épisodiquement nos places, nos carrefours et nos champs de foire.

    Fêtes et attractions foraines à Paris

     

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